Moyshe shpatsirt baym breg fun an ozere.

משה שפּאַצירט בײַם ברעג פֿון אַן אָזערע.

S’klingt tsvey a zeyger in der vaytn, ven er shtelt zikh op hinter a fisher. Der fisher zitst un nemt nisht arop di oygn fun dem shvimerl fun zayn ventke. Un Moyshe halt oykh an oyg oyfn shvimerl.

ס'קלינגט צװײ אַ זײגער אין דער װײַטן, װען ער שטעלט זיך אָפּ הינטער אַ פֿישער. דער פֿישער זיצט און נעמט נישט אַראָפּ די אױגן פֿון דעם שװימערל פֿון זײַן װענטקע. און משה האַלט אױך אַן אױג אױפֿן שװימערל.

                                                            

S’klingt fir a zeyger, un beydns oygn zenen nokh alts tsugeshmidt tsum shvimerl, un beyde shvaygn.

נאָך אַלץ צוגעשמידט צום שװימערל, און בײדע שװײַגן.

Arum halb zeks, farshvindt dos shvimerl in vaser arayn un s’heybt zikh on a shlakht tsvishn dem fisher un a rizndikn fish. Vi s’vayzt zikh aroys, iz dos a hipsher karp fun zibn funt.

אַרום האַלב זעקס, פֿאַרשװינדט דאָס שװי-מערל אין װאַסער אַרײַן און ס'הײבט זיך אָן אַ שלאַכט צװישן דעם פֿישער און אַ ריזנדיקן פֿיש. װי ס'װײַזט זיך אַרױס, איז דאָס אַ היפּשער קאַרפּ פֿון זיבן פֿונט.

Ven er zet im inem netszak, dermont zikh Moyshe vi di mame flegt koyfn a lebedikn karp, vi zi flegt im aroys-nemen fun shisl, vi der karp flegt zikh ir aroysglitshn un shpringen oyf der erd, un vi di mame flegt im leygn oyfn bretl, im tsuhaltn fest un im tsehakn mit dem hakmeser…

װען ער זעט אים אינעם נעצזאַק, דערמאָנט זיך משה װי די מאַמע פֿלעגט קױפֿן אַ לעבעדיקן קאַרפּ, װי זי פֿלעגט אים אַרױס-נעמען פֿון שיסל, װי דער קאַרפּ פֿלעגט זיך איר אַרױסגליטשן און שפּרינגען אױף דער ערד, און װי די מאַמע פֿלעגט אים לײגן אױפֿן ברעטל, אים צוהאַלטן פֿעסט און אים צעהאַקן מיט דעם האַקמעסער...

Punkt dan, rayst im der fisher aroys fun di gedenken mit a frage :

פּונקט דאַן, רײַסט אים דער פֿישער אַרױס פֿון די געדענקען מיט אַ פֿראַגע :

– Ir zent oykh a fisher ?

– איר זענט אױך אַ פֿישער ?

Entfert Moyshe, vos iz geblibn shteyn mer vi dray sho :

ענטפֿערט משה, װאָס איז געבליבן שטײן מער װי דרײַ שעה :

– Ikh ? Kholile ! Ikh volt nisht gehat keyn geduld !

– איך ? חלילה ! איך װאָלט נישט געהאַט קײן געדולד !

 

Moyshe se promène au bord d’un étang.

Deux heures sonnent au loin quand il s’arrête derrière un pêcheur qui ne quitte pas des yeux le bouchon de sa ligne. Et Moyshe se met aussi à fixer le bouchon.

Quatre heures sonnent et tous deux ont toujours les yeux fixés sur le bouchon, sans dire un mot.

Vers cinq heures et demie, le bouchon disparait dans l’eau et là commence une lutte acharnée entre le pêcheur et un poisson vigoureux, qui s’avère être une belle carpe de sept livres.

Lorsqu’il la voit dans l’épuisette, Moyshe se souvient que sa mère achetait une carpe vivante. Il revoit comment elle sortait le poisson de la bassine, comment la carpe lui glissait des mains et rebondissait  sur  le sol, comment elle la posait sur la planche, la maintenait fermement et la tronçonnait avec le hachoir…

C’est là que le pêcheur le tire de sa rêverie en lui demandant :

– Vous êtes pêcheur, vous aussi ?

Et Moyshe, qui est resté immobile pendant plus de trois heures, répond :

– Moi ? Sûrement pas ! Je n’aurais pas la patience !

Sourire

Vits tiré du recueil de vitsn de David et Jacqueline Kurc, à paraître prochainement.

 

Froy Altblum, akht un zibetsik yor alt, kumt tsum ershtn mol in ir lebn, tsu a ginekolog.

 

פֿרױ אַלטבלום, אַכט און זיבעציק יאָר אַלט, קומט צום ערשטן מאָל אין איר לעבן, צו אַ גינעקאָלאָג.

– Vi alt zent ir ?

 

– װי אַלט זענט איר ?

– Dokter, me git mir zekhtsik yor.

 

– דאָקטער, מע גיט מיר זעכציק יאָר.

– Khapt, s’iz a metsie ! 

 

– כאַפּט, ס'איז אַ מציאה !

– Un ir, Dokter, vi fil git ir mir ?

 

– און איר, דאָקטער, װי פֿיל גיט איר מיר ?

– Ikh darf aykh nisht gebn, ir hot shoyn genug !

 

– איך דאַרף אײַך נישט געבן, איר האָט שױן גענוג !

Er shtelt etlekhe frages, er bakukt di farsheydene rezultatn un er heyst :

 

ער שטעלט עטלעכע פֿראַגעס, ער באַקוקט די פֿאַרשײדענע רעזולטאַטן און ער הײסט :

– Nu, tut zikh oys.

 

– נו, טוט זיך אױס.

– Ver ? Ikh ? Zikh oyston ?

 

– װער ? איך ? זיך אױסטאָן ?

– Avade, ir. 

 

– אװדאי, איר.

Koym mit tsores, tut zi oys dos kleyd.

 

קױם מיט צרות, טוט זי אױס דאָס קלײד.

– Dos unterkleyd, oykh ?

 

– דאָס אונטערקלײד, אױך ?

– Yo.

 

– יאָ.

– Un dem stanik, oykh ?

 

– און דעם סטאַניק, אױך ?

– Yo.

 

– יאָ.

– Di maytkes, tu ikh nisht oys !

 

–די מײַטקעס, טו איך נישט אױס !

– Yo ! Di maytkes oykh.

 

– יאָ ! די מײַטקעס אױך.

– Dokter, meg ikh aykh shteln a frage ?

 

– דאָקטער, מעג איך אײַך שטעלן אַ פֿראַגע.

– Yo

 

– יאָ.

– Dokter, ayer mame veyst vos iz ayer parnose ?

 

– דאָקטער, אײַער מאַמע װײסט װאָס איז אײַער פּרנסה ?

 

Madame Altblum, soixante-dix-huit ans, consulte pour la première fois de sa vie un gynécologue. 

– Quel âge avez-vous ?

– Docteur, on me donne soixante ans.

– Saisissez, c’est une bonne affaire !

– Et vous Docteur, combien me donnez-vous ?

– Je n’ai pas besoin de vous donner, vous avez bien assez !

Il l’interroge, regarde les résultats des examens, et puis il dit :

– Bien, déshabillez-vous !

– Qui ? Moi ? Me déshabiller ?

– Bien sûr, vous !

Elle hésite, puis elle enlève sa robe.

– La combinaison, aussi ?

– Oui.

– Et le soutien-gorge, aussi ?

– Oui !

– Docteur, la culotte, je la garde ! 

– Non, la culotte aussi !

– Docteur, est-ce que je peux vous poser une question ?

– Oui.

– Docteur, est-ce que votre mère, elle sait de quoi vous vivez ?

 

 Sourire

Vits tiré du recueil de vitsn de David et Jacqueline Kurc, à paraître prochainement.

 

...Zeks monatn nokh der khasene, hot im dos vayb farlozt un zey getn zikh.

 

...זעקס מאָנאַטן נאָך דער חתונה, האָט אים דאָס װײַב פֿאַרלאָזט און זײ גטן זיך.

A yor shpeter, klingt er :

 

אַ יאָר שפּעטער, קלינגט עד :

– Mame, itst hob ikh gefunen a meydl, an oytser ! Oy mame, bin ikh farlibt ! Du vilst zi zen ? Itst iz zi bay mir in shtub.

 

– מאַמע, איצט האָב איך געפֿונען א מײדל, אַן אוצר ! אױ מאַמע, בין איך פֿאַרליבט ! דו װילסט זי זען ? איצט איז זי בײַ מיר אין שטוב .

– Avade vil ikh zi zen ! Ikh kum bald.

 

– אַװדאי װיל איך זי זען ! איך קום באַלד.

Tsen minut shpeter, klapt zi in tir.

 

צען מינוט שפּעטער, קלאַפּט זי אין טיר.

– Gib a kuk mame, zi zitst oyf der sofe mit tsvey khavertes. Loyt dayn meynung, velkhe iz mayne ?

 

– גיב אַ קוק מאַמע, זי זיצט אױף דער סאָפֿע, מיט צװײ חבֿרטעס. לױט דײַן מײנונג, װעלכע איז מײַנע ?

Zi tut a blik : 

 

זי טוט אַ בליק :

– Di brunetke !

 

– די ברונעטקע !

– Oy mame, punkt getrofn ! Vi azoy ? 

 

– אױ מאַמע, פּונקט געטראָפֿן ! װי אַזױ ?

– Vayl di brunetke, zi gefelt mir in gantsn nisht !

 

– װײַל די ברונעטקע, זי געפֿעלט מיר אין גאַנצן נישט !

 

Six mois après son mariage, sa femme le quitte et ils divorcent.
Un an après, il téléphone :
– Allo maman ? Cette fois-ci, j’ai trouvé une fille formidable ! Oh maman, je suis terriblement amoureux ! Tu veux la voir ? Elle est chez moi.
– Et comment que je veux la voir ! Je viens "totesvite" (tout de suite).
Dix minutes plus tard, elle est là.
– Regarde maman, elle est assise sur le canapé avec deux copines. D’après toi, laquelle est-ce ?
Elle jette un rapide coup d’œil :
– C’est la brune !
– Oh maman, c’est exact ! Comment as-tu deviné ?
– Parce que la brune, elle "mé pleil" (ne me plait) pas du tout !

Sourire

Vits tiré du recueil de vitsn de David et Jacqueline Kurc, à paraître prochainement.

 

Une mère juive appelle au téléphone sa fille à son travail, comme chaque fois qu'un problème insoluble la préoccupe. Mais cette fois-ci, la fille est très surprise : cela ne concerne pas la tablette, le téléphone portable, ou le lecteur DVD de sa maman.... 

« Toute la famille déteste ma meilleure amie, lui dit celle-ci. J’ai peur que pour mon enterrement à Bagneux, personne ne la prévienne ».
La fille la rassure et lui promet qu’elle préviendra elle-même sa meilleure amie le moment venu.
La maman n’est toujours pas rassurée et insiste :
« Même mes petits-enfants la détestent … ».
La fille la rassure à nouveau et renouvelle encore sa promesse ….
A moitié convaincue et toujours pleine de doutes, la maman dit alors :
« parce que ça, je ne le supporterais pas ! »

Jacob, qui habite Tel-Aviv, téléphone à son fils Samuel qui a émigré à New York et lui dit : "Je regrette de te gâcher ta journée, mais je dois t'informer que ta mère et moi sommes en train de divorcer. Quarante-cinq ans de souffrance, c'est assez".
"Papa, comment peux-tu dire ça ??? Et juste avant les fêtes !!!!", lui cria le fils.
"Nous ne pouvons plus nous voir", répondit le père, "nous sommes fatigués l'un de l'autre et j'en ai ras l'bol de toute cette histoire. Donc, tu me rendras service si tu appelles ta sœur Anna à Chicago".
Et il raccrocha abruptement.
Désespéré, le fils appelle sa sœur qui est complètement outrée.
"Comment, ils vont divorcer, à leur âge ??? Je me charge de l'affaire". Aussitôt, la fille téléphone à son père et lui dit :
"Vous N'ALLEZ pas divorcer. Ne faites rien jusqu'à ce que nous venions mon frère et moi chez vous. Tu m'as bien entendu. RIEN... Tu nous attends !!!"
Le père raccroche, se retourne vers sa femme et lui dit : "Rebecca, tout est parfait, les deux viennent passer les fêtes avec nous et ils payent eux-mêmes leur billet d'avion !"
"Bien joué, Jacob", dit Rebecca ...

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